Comment diminuer sa taxe foncière et taxe d’habitation ?

Les taxes foncières et d’habitation constituent une part importante des dépenses annuelles des ménages français. Il est donc légitime de chercher à les réduire afin d’alléger son budget. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir les différentes astuces pour diminuer ces impôts locaux.

1. Comprendre le fonctionnement de la taxe foncière et de la taxe d’habitation

Pour mieux appréhender les possibilités de réduction, il est important de comprendre comment sont calculées ces deux taxes. La taxe foncière concerne les propriétaires ou usufruitiers d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une résidence principale, secondaire ou d’un terrain non bâti. Elle se base sur la valeur locative cadastrale du bien, multipliée par un taux fixé par les collectivités locales. Quant à la taxe d’habitation, elle est due par l’occupant du logement au 1er janvier de l’année en cours, qu’il soit propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit. Son calcul repose également sur la valeur locative cadastrale et le taux local.

2. Vérifier l’exonération ou l’abattement possible

Certaines situations permettent d’être exonéré ou de bénéficier d’un abattement sur ces taxes. Concernant la taxe foncière, sont notamment exonérés les logements neufs ou rénovés sous certaines conditions, les bâtiments agricoles et les propriétés classées monuments historiques. Pour la taxe d’habitation, plusieurs cas d’exonération existent également, comme les personnes âgées de plus de 60 ans non soumises à l’ISF, les personnes handicapées ou encore les bénéficiaires de certaines aides sociales.

3. Contester le montant de sa taxe

Si vous estimez que le montant de votre taxe foncière ou d’habitation est trop élevé, il est possible de le contester. Pour cela, vous devez adresser une réclamation au centre des impôts dont dépend votre domicile. Vous devrez notamment fournir des éléments prouvant une erreur dans la valeur locative cadastrale ou le taux appliqué par la collectivité locale. Attention toutefois, cette démarche peut être longue et doit être effectuée dans un délai de deux mois suivant la réception de l’avis d’imposition.

4. Optimiser sa fiscalité en améliorant son logement

Certaines dépenses liées à l’amélioration de votre logement peuvent avoir un impact sur vos taxes locales. Par exemple, réaliser des travaux pour rendre votre bien immobilier plus économe en énergie (isolation, chauffage performant…) peut vous permettre de bénéficier d’un crédit d’impôt transition énergétique (CITE) et ainsi réduire votre taxe foncière. De même, l’installation d’équipements pour personnes âgées ou handicapées peut donner droit à des réductions.

5. Anticiper les évolutions législatives et locales

Les règles fiscales évoluent régulièrement, il est donc important de se tenir informé des changements pouvant impacter le montant de vos taxes. Par exemple, la réforme de la taxe d’habitation prévoit une exonération totale pour 80% des ménages français d’ici 2023. De même, certaines collectivités locales peuvent décider de modifier les taux appliqués sur leur territoire.

6. Faire appel à un professionnel

Pour vous aider à diminuer votre taxe foncière et taxe d’habitation, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel comme un avocat spécialisé en droit fiscal ou un expert-comptable. Ces experts pourront vous conseiller sur les démarches à entreprendre et vérifier si vous êtes éligible à certaines exonérations ou abattements.

Ainsi, en comprenant le fonctionnement de ces taxes et en restant attentif aux possibilités d’exonération, d’abattement et aux évolutions législatives, il est possible de réduire significativement le montant de sa taxe foncière et taxe d’habitation. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel pour optimiser au mieux votre fiscalité locale.

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